Distributeur de papier toilette

Matériel :

Deux petites planches en sapin ou autre (une jolie et propre + une chute de bois à jeter);

2 mètres tout au plus de fil de fer recuit en 2mm;

2 mètres tout au plus de fil de fer recuit en 0,65mm;

Une petite plaquette de fer percée de 2 trous;

Des petits clous et un marteau;

Un peu de peinture au choix;

Quelques clous cavaliers (ou crampillons).

Le travail :

J'ai dessiné sur une feuille de papier blanche, une fleur de lys toute simple d'une taille harmonieuse pour un support de papier toilette. Si vous désirez exactement le même dessin, je vous partage le fichier PDF remis au propre ici.
Sur la plus vilaine des planches, j'ai cloué le dessin précédemment réalisé aux endroits les plus sinueux, de quoi maintenir le fil là où je le voulais.

J'ai suivi le tracé du dessin avec le fil de fer, le plus souvent à l'aide de mes mains mais une pince a été nécessaire pour la tête de la fleur. J'aurai aimé faire la fleur en un seul tenant, mais je n'y suis pas arrivée. Il y a en réalité deux longueurs de fil, chacune d'elles débutant respectivement sur la boucle à gauche et sur la boucle à droite.

Pour achever leur course vers le bras du porte-papier (que l'on peut orienter à gauche ou à droite selon ses désirs).

Ce bras est composé de quatre fils de fer de 2mm, entouré régulièrement par le fil de 0,65mm. Suivant mon inspiration du moment, j'ai fabriqué un petit nœud à la fin du bras, pour éviter que le rouleau de papier toilette ne se sauve de son support. Le relief du bras est de 8 cm.

Une fois cette étape achevée, je me suis occupée de la plus jolie planche, celle qui sera exposée. Sciée à 18 par 23 cm, j'ai arrondi les arrêtes visibles et les coins, je l'ai trouée aux quatre extrémités et passé un coup de fraise dans les trous.
Ensuite, je l'ai poncée volontairement grossièrement au papier moyen.

Avec de vieilles peintures pour boiseries, j'ai créé un gris dans mes goûts, et je l'ai appliquée à l'aide d'un pinceau sec à peine imbibé pour donner un effet "passé" (ni vraiment peint, ni vraiment lasuré), usé par le temps. Et avec de la peinture acrylique pour tableau (ombre naturelle), j'ai fait quelques traces, notamment sur les coins, dans les trous, etc...

De la première planche, j'ai ôté le fil de fer travaillé, ôté le dessin de ses clous, en tirant celui-ci vers le haut. Sur la belle planche finie, j'ai décalqué quelques points de repères du dessin bien au centre de la planche et j'ai positionné le fil de fer travaillé sur les points de repères. J'ai maintenu un peu quelques parties récalcitrantes à l'aide des crampillons.

Les miens datent d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, je ne sais même pas s'ils existent toujours à la vente. Ils ont même connu les inondations du sud de la France en novembre 1999, c'est vous dire s'ils sont vieux. Je savais bien qu'ils serviraient un jour ! 

Si quelqu'un connaît une adresse ou un lien, ce serait bien de partager en réponse à ce billet.

J'ai taillé dans le plastique pour m'en débarasser et coupé en pointe une des deux jambes du cavalier pour ne garder qu'un J.

La petite plaquette en fer a été installée au centre de la fleur pour maintenir le fil de fer bien serré et cacher une superposition de deux fils par la même occasion (là où ils se rejoignent).
Enfin, j'ai trouvé 4 vis anciennes légèrement rouillées et j'ai fixé le tout à l'endroit voulu.

Si vous préférez, vous pouvez peindre les crampillons et la plaquette en noir, moi, je me tâte encore.

Voilà, ce n'est pas si difficile, pas si cher (dans mon cas, ça m'a coûté 0 euros, mais c'est parce que je garde des trucs improbables, comme je vous l'expliquais plus haut !), utile et décoratif. Et en plus, profiter de toilettes royales, c'est pas beau ça ?